ThermoVarroa

Créer collectivement et libre de droit
Un appareil (Le Thermovarroa)
permettant aux apiculteurs de chauffer
les cadres de couvains d'abeilles
dans le but d'éliminer
un maximum de varroa

- un site très intéressant sur le sujet
- le contact avec les Suisse
- Les Suisse semble en avance sur le sujet
- Comment fonctionne l'hyperthermie
- Premier point sur la méthode

 

 Voila un site très intéressant sur le sujet

http://www.varroahyperthermie.ch/

A analyser et éventuellement a traduire (en allemand d'origine)

 

Voici le contact réalisé avec cette association

Mes questions

Bonjour,

La France ne connait pas ou peu l'hyperthermie

Dans le but de fournir des informations aux apiculteurs français,
vous est il possible de répondre au questions suivantes
- A votre connaissance, combien d'apiculteurs utilisent le Varroa Controler ?
- A votre connaissance, combien d'apiculteurs professionnels utilisent le Varroa Controler ?
- Pour les apiculteurs utilisant le Varroa Controler, savez-vous combien de colonies gèrent ils ?

Merci d'avance pour vos réponses

Les réponses

Bonjour Monsieur

Merci pour votre intérêt et demande.

J'essaie de vous répondre en français, ce qui n'est pas très facile pour moi ,-)

- En Suisse, à notre connaissance, il y a à peu près une centaine des apiculteurs qui utilisent le Varroa Controller

- Il y a peu des apiculteurs professionnels en Suisse, en effet je ne connais pas un seul et je ne penses pas qu' il y a un que utilise l' hyperthermie. Par contre je sais qu'il y en a en Autriche.

- Les apiculteurs en Suisse ont en moyenne 10 colonies. Ceux que je connais et qui l'utilise le Varroa Controller cultivent entre 10 et 80 colonies.

Si vous avez d'autres questions conernant l'hyperthermie où notre l'expérience avec la méthode n'hésitez pas de me contacter. Peut-être plus facillement par téléphone que par écrit..... Vous pouvez me contacter par téléphone sous les numéros suivants:

A la maison: +41 31 829 .....

Mobile: +41 79 203 ....

Avec mes meilleures salutations

Hans K.

 

 

Les Suisse semble en avance sur le sujet

http://www.varroahyperthermie.ch/praxis.html

«Le développement de Varroa a déjà commencé"

"Hyperthermie - succès contre Varroa en début d'été sans baisse des revenus"

"Hyperthermie - premier point sur la méthode ou un pas en avant sur Varroa" => cet élément est ci-dessous en version française

"Comment fonctionne l'hyperthermie?" => cet élément est ci-dessous en version française

"À l'âge de 75 ans, l'hyperthermie contre Varroa?"

"Hyperthermie en fin d'été et le problème de ré-invasion"

 

Comment fonctionne l'hyperthermie

texte en Français (traduit par Catherine Marquot)

Comment fonctionne l’hyperthermie ?

Les acariens varroas ne peuvent survivre aux températures élevées que supportent les abeilles et leurs larves. Cette situation fait de l’hyperthermie un atout pour la lutte contre les varroas. Lors de l’application pratique, la réussite dépend toutefois de plusieurs points décisifs.

Gérer la température ? Rien de plus simple ! Une pile de cadres chargés de couvain, comme source de chaleur la spirale de chauffe d’un séchoir ou d’un sèche-cheveux, et c’est parti. Du moins si l’on en croit les conseils de divers forum sur Internet. Ce n’est toutefois pas si simple. La gestion réussie de l’hyperthermie, qui va tuer le varroa tout en ménageant les abeilles et leurs larves, suppose le respect minutieux des connaissances révélées par les chercheurs :

  1. Respect du domaine de température critique

  2. Lente montée en température

  3. Maintien correct du taux d’humidité élevé

Les professeurs Wolf Engels et Peter Rosenkranz de l’Université de Hohenheim ont beaucoup étudié l’hyperthermie dans les années 80. Ils ont ainsi observé que les acariens privilégient les cellules situées en bordure du nid à couvain. Il y règne des températures plus basses qu’en son centre. Des recherches ultérieures ont non seulement montré que l’acarien préfère les emplacements plus frais mais aussi qu’il supporte des températures moins élevées que la larve d’abeille. La différence de température entre l’abeille et l’acarien, celle qui mène à la mort de ce dernier, est de l’ordre de 4°C.

Pour l’application pratique, cela signifie qu’il faut atteindre des valeurs létales pour l’acarien sans toutefois endommager la larve d’abeille. Le strict respect de la température est ainsi déterminant pour le succès de l’opération. Des appareils qui remplissent exactement ces conditions s’avèrent donc indispensables. Une lente montée en température est tout aussi essentielle. La valeur de référence est d’au plus 1°C par minute. Par ailleurs, l’humidité relative de l’air ne doit jamais descendre au-dessous de 80%, car des valeurs plus basses s’avèrent mortelles pour les abeilles. Dans l’idéal, l’humidité devrait même dépasser 90%. Les rayons de couvain qu’on veut traiter doivent être débarrassés des abeilles qui y siègent, car ces dernières réagiraient instinctivement à une hausse de la température par une ventilation accrue, ce qui annulerait la montée en température. Comme évoqué plus haut, la température limite pour les dommages aux acariens se situe autour de 41°C. A ce niveau se développe une protéine de chaleur qui altère les cellules du corps, provoquant la mort dans les 24 heures qui suivent l’opération.

Matériel pour l’application pratique

Le matériel développé à l’origine par le Professeur Engels ne pouvait être utilisé qu’en station fixe en raison de son poids de 120 kg. Il n’est plus disponible dans le commerce. Jusqu’à présent, tous les membres de notre association ont travaillé avec le Contrôleur de Varroas conçu par le professeur Wimmer de Vienne. Ce matériel repose sur les bases de recherches d’Engels, mais en plus léger, donc plus mobile, et plus facile d’utilisation. Un programme piloté par ordinateur et un vaporisateur d’eau à ultrasons garantissent des conditions de traitement parfaites. Après une courte phase de montée en chaleur, il règne une température de 35° dans la chambre de traitement, ce qui correspond à la température de la ruche. L’on suspend alors dans le Contrôleur de Varroas des rayons de couvain operculé aussi garnis que possible, auxquels on évite tout refroidissement. Pendant les 60 minutes qui suivent, la montée en température se déroule pas à pas, jusqu’à atteindre environ 41°C. Cette température est maintenue pendant 40 minutes, puis la température décroît lentement. Le traitement dure de 120 à 140 minutes selon les modèles de Contrôleurs de Varroas. 18 cadres au maximum de couvain peuvent être traités au même passage, et ils peuvent provenir de plusieurs colonies.

Aucun résultat n’est visible immédiatement après le passage. Il faut attendre les jours suivants. Quand les abeilles éclosent, les acariens morts tombent sur le sol de la ruche, plus exactement sur la base recouverte d’un linge.

2014 - la lutte contre les varroas est à nouveau confrontée à des difficultés

En raison de l’hiver clément et du printemps tout aussi doux, il est à craindre que, cette année et dans de nombreuses colonies, la population de varroas atteigne tôt le seuil critique de 1 000 acariens. Se profile alors la menace d’effondrement des colonies, déjà vécue en 2011, avec des conditions météorologiques comparables. L’expérience montre que de nombreux apiculteurs négligent de surveiller les varroas en début d’été, car la récolte de miel est alors leur priorité. Avec des conséquences parfois fatales, car le traitement traditionnellement appliqué fin juillet arrive souvent trop tard. Gardez l’œil sur l’acarien. Contrôlez régulièrement ceux qui tombent sur la base recouverte d’un linge et prenez à temps des mesures efficaces qui ne nuiront pas à la qualité du miel.

Des traitements intermédiaires, à base d’acides organiques ou d’autres produits chimiques, ne sont pas autorisés dans les colonies en production en vertu de la loi sur les denrées alimentaires. Les mesures biotechniques, dont l’hyperthermie fait partie, offrent une alternative efficace.

 

Hyperthermie - premier point sur la méthode ou un pas en avant sur Varroa

Article paru dans la revue suisse d'apiculture « die Schweizerische Bienen-Zeitung » avril 2014.

Version allemande

Texte en français traduit par Michel BUFFARD

Le printemps offre la première chance pour une lutte efficace contre les larves au moyen de l'hyperthermie. Avec une application bien ciblée, la charge en Varroa dans les colonies peut être massivement abaissée durant la phase d'augmentation du développement. Le traitement par la chaleur peut parfaitement s'intégrer dans les travaux de l'année apicole.



BEAT JÖRGER, Association Varroa Hyperthermie, Suisse

Le printemps est là, les abeilles sont actives depuis longtemps déjà. Avec l'arrivée du printemps et la montée du développement des populations d'abeilles commence aussi la « saison » des larves de Varroa. Dans le code des bonnes pratiques pour la santé des abeilles du Centre pour la Recherche Apicole, les recommandations suivantes sont proposées : « la surveillance de l'infestation du Varroa et l'application annuelle d'un concept reconnu de lutte contre le Varroa est nécessaire à la conduite d'une exploitation apicole. Comme l'éradication du parasite est irréalisable, le but est de maintenir constamment l'infestation au dessous du seuil de nuisance. Tout apiculteur/trice a le devoir d'informer l'inspecteur/trice sanitaire de tout cas grave d'infestation de varroatose. Si le cas est avéré, il s'ensuit une déclaration aux instances publiques vétérinaires (en Suisse, article 291 du règlement sanitaire, NDT).

L'application de l'hyperthermie ne change rien à ce principe. L'évaluation du degré d'infestation de Varroa est absolument indispensable. Elle donne une connaissance de la population actuelle de varroas dans la colonie et permet un traitement ciblé. Avec un contrôle rigoureux de la charge (en varroas), l'apiculteur économise non seulement du travail, mais il sait en plus comment va chaque colonie.

Les préconisations du ZBF peuvent être efficacement complétées par l'hyperthermie, du fait que le traitement principal se passe justement au printemps. Ceci a le grand avantage qu'un traitement et un décimation des larves (de varroa) effectif et efficace peut avoir lieu dans la période d'augmentation de la population (de la ruche), au printemps et en été (durant la période de miellée). Cela correspond aux règles de base des principes généraux de la lutte contre les parasites, qui essaye de décimer les parasites au début du développement des colonies. C'est pourquoi il semble pertinent de pratiquer un traitement en décimant la population de Varroa au début de son développement et précisément tôt dans la saison. On pourra ainsi garantir des produits de la ruche de haute valeur, sans résidus.

 

graphique N°1 :

- en ordonnée se trouve le nombre de varroas dans une population non traitée,

-en abscisse les mois, de février à septembre.

En pointillés rouge, la ligne horizontale : la limite acceptable de population de varroas, fixée à 1000 individus par colonie, au-delà de laquelle la colonie est en danger.

Représentation schématique du développement de la population de varroa sans aucun soin.

Il peut s'ensuivre que le nombre de larves par population double chaque mois.

Graphique 2 :

représentation schématique du développement de la population de varroa à la suite du traitement par hyperthermie au printemps et en été (avril et août)

la population de varroa diminue de 80 % au traitement de printemps et de 70% au traitement d'été.